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19. (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315

Arnolphe remonte aux plus anciens temps du monde. […] Quand on est ainsi on fuit le monde et l’on se retire dans une solitude. C’est bien à quoi assurément il songe ; mais il est retenu dans le monde par l’amour qu’il a pour une mondaine, et il est sans cesse en contact avec les vices et surtout avec les défauts du monde, ce qui redouble -sa misanthropie et l’exaspère. […] L’auteur dans le monde bourgeois vient d’abord se faire admirer. […] Pour une mondaine le monde est avant tout, et celui qu’elle aime, même véritablement, ne vient qu’ensuite.

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