Enfin j’ai vu le monde, et j’en sais les finesses. […] Esprits très cultivés, formés par le monde, c’est la raison la plus fine qu’ils emploient pour attaquer ou pour se défendre. […] Il n’a pas craint leurs originaux dans le monde, et il ne leur fait pas l’honneur de se fâcher en traçant leurs portraits. […] Elle a le ton de la femme du monde, avec une candeur qui témoigne qu’elle en a trouvé le secret dans un cœur honnête et dans un esprit droit. […] Génie incomparable, il a fait la part de tout le monde avec une libéralité inouïe, écrivant pour la cour et la ville, pour les gens capables de tirer profit des plaisirs du théâtre, comme pour ceux qui ne peuvent que s’y divertir ; les bouffonneries pour la foule, les chefs-d’œuvre pour les lettrés sévères et pour les hommes de génie, ses égaux ; composant pour le monde et l’avenir, pour la France et le présent ; le plus beau génie de notre théâtre, par la fécondité et par cette plénitude de génie propre à lui seul, qui fut sans commencement et sans déclin, et qui anima de la même vie les premiers croquis où il s’essayait dans son art, et les immortels tableaux où il en a réalisé toute la perfection.