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14. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VI. Les Femmes. » pp. 103-120

Jeune, belle, capable d’inspirer une passion folle, elle s’est enfermée dans sa famille, et, sans quitter le monde, elle a su renoncer aux triomphes mondains. […] Ici Molière est plus sévère que le monde : est-ce pour avoir été trompé lui-même, et par une amertume personnelle, qu’il a mis Célimène sur la scène388 ? […] Que le monde pardonne ce terme énergique, mais une femme sans cœur était à ses yeux un monstre, comme un homme sans honneur. […] Comme elle prévoyait bien que celte pièce attirerait beaucoup de monde, Mlle Molière avait à cœur de s’y faire remarquer par l’éclat de sa toilette ; elle commanda donc un habit magnifique sans en rien dire à son mari, et, le jour de la représentation, elle se mil de très-bonne heure en devoir de s’en vêtir. […] V :   Le scandale du monde est ce qui fait l’offense,   Et ce n’est pas pécher que pécher en silence.

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