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Le récit de Dominici, quoiqu’absolument faux, n’en est pas moins fort curieux, et nous le traduisons textuellement : « Antonio Verrio fut curieux de connaître d’autres pays que l’Italie et d’étudier les méthodes de travail d’autres peintres de talent, comme aussi les mœurs des autres nations ; c’est ainsi que, voyageant par divers lieux, il arriva en France, en un lieu nommé le Canal, où il y avait des huguenots, avec lesquels il lia commerce d’amitié ; de sorte qu’en fraternisant avec eux, il vint à prévariquer dans sa foi et à professer leur religion.

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