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129. (1705) La vie de M. de Molière pp. 1-314

Lorsqu’il commença à travailler elle était dépourvue d’ordre, de mœurs, de goût, de caractères ; tout y était vicieux. […] Molière, né avec des mœurs droites, et dont les manières étaient simples et naturelles, souffrait impatiemment le Courtisan empressé, flatteur, médisant, inquiet, incommode, faux ami. […] Il reprit la même attention qu’il avait eue pour lui dans les commencements ; et l’on ne peut s’imaginer avec quel soin il s’appliquait à le former dans les mœurs, comme dans sa profession. […] C’était, disait-on, un homme sans mœurs, sans Religion, mauvais Auteur. […] quelle imitation des mœurs !

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