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128. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XII. Réflexions Générales. » pp. 241-265

Ce n’est donc pas le Molière que nous aimons et que nous admirons qui a été si cruellement touché par Bossuet : c’est une sorte d’idéal de comédien sans mœurs, sans honneur, sans valeur même littéraire, que Bossuet démêlait dans tout le fatras oublié des contemporains de Molière, et que nous ne voyons plus aujourd’hui. […] La Bruyère, moraliste, lui rend plus de justice pour le fond, tout en disant qu’il lui a manqué « d’éviter le jargon et le barbarisme, et d’écrire purement. »D’ailleurs il se contente de s’exclamer en général sur cette « imitation des mœurs » et ce « fléau du ridicule813, » sans rien préciser sur la valeur et la portée morale des œuvres de Molière.

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