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101. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IV. Jugement sur les Hommes de Molière. » pp. 65-82

Sans doute, il blâme les mœurs de don Juan ; mais pourtant il le présente séduisant, héroïque, et ne lui donne pour contradicteur qu’un valet absolument ridicule223. […] Quand on se demande quel est l’honnête homme de Molière, on se dit qu’en somme c’est celui qui fuit tous les vices, qui évite tous les travers condamnés et flagellés dans tant de comédies excellentes ; et qui sait, comme le Clitandre des Femmes savantes, à toutes les qualités de la fortune270, de l’esprit271, de la naissance272, joindre des mœurs pures, une probité intacte273, une franchise pleine d’honneur274, une bienveillance indulgente275, une tendresse de cœur élevée276, un dévouement et un désintéressement absolus277.

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