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124. (1825) Notices des œuvres de Molière (IX) : La Comtesse d’Escarbagnas ; Les Femmes savantes ; Le Malade imaginaire pp. 53-492

Quand on voit, dans Tartuffe ou dans Le Misanthrope, une foule de personnages, ayant tous des physionomies différentes, qui sont toutes également vraies et frappantes, on admire et l’on ne s’étonne pas. […] Il avait encore donné depuis à l’auteur du Misanthrope une marque de son malin vouloir, en essayant de persuader au duc de Montausier qu’il était joué ouvertement dans le rôle d’Alceste. […] Elle forme, avec Le Misanthrope et Tartuffe, la première ligne des chefs-d’œuvre de Molière. La peinture des mœurs y est moins étendue, moins générale que dans Le Misanthrope ; mais l’action en est plus vive et plus animée.

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