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233. (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180

À son mauvais destin laissez un misérable, Et ne vous joignez point au remords qui l’accable ; Souhaitez bien plutôt que son cœur en ce jour, Au sein de la vertu fasse un heureux retour; Qu’il corrige se vie en détestant son vice. […] On y trouve ces beaux et nobles vers : Les grands hommes,Colbert, sont mauvais courtisans, Peu faits à s’acquitter des devoirs complaisants ; À leurs réflexions tout entiers ils se donnent, Et ce n’est que par là qu’ils se perfectionnent ; L’étude et la visite ont leurs talents à part ; Qui se donne à la cour, se dérobe à son art ; Un esprit partagé rarement s’y consomme, Et les emplois de feu demandent tout un homme.

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