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170. (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461

Mais on doit, en critique comme au barreau, éviter de défendre une bonne cause par de mauvais arguments. […] Les jours les plus mauvais pour la fortune ont souvent de bonnes heures pour l’amant, lorsque, s’oubliant lui-même, il transforme, en dévouement pour celle qu’il aime, tous les sentiments qu’il éprouve. […] C’eût été une mauvaise spéculation ; et, tout calcul fait, Molière, qui savait fort bien compter, ne crut pas devoir la risquer. […] Ce mauvais procédé me touchant de dépit, je résolus de les faire monter sur le théâtre à Pézenas, et de leur donner mille écus de mon argent, plutôt que de leur manquer de parole. […] Il lui fâchait d’être assourdi par les criailleries des mauvais juges.

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