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110. (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -

On en a conclu que, réservant toute sa sévérité pour d’innocents travers, il témoignait une coupable indulgence pour des habitudes nuisibles et perverses, et on l’a accusé d’avoir fait du théâtre une école de mauvaises mœurs. […] Arnolphe et les autres jaloux, parce qu’ils ont usé des plus mauvais moyens possibles pour s’assurer l’amour ou la fidélité d’une femme, ne valent rien de mieux à faire que de renoncer à toutes. […] Il y a, dans la littérature, une espèce d’hommes qui ont, avant tout, le respect et la superstition de ce qu’ils appellent les livres c’est-à-dire des livres assez mauvais pour être restés fort rares. […] Il est vrai, dit Molière, que nous avons joué la comédie ensemble : c’est un fort honnête homme, et je suis fâché que ses petites affaires soient en si mauvais état. […] Il ne le mettait pas en mauvaise compagnie, puisqu’il l’associait à Regnard.

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