M. de Molière fit un prologue en marquis ridicule qui voulait être sur le théâtre malgré les gardes, et eut une conversation risible avec une actrice qui fit la marquise ridicule placée au milieu de l’assemblée23. » Le roi, on le voit, aimait fort Molière, mais il est bon d’ajouter qu’il aimait plus en lui le bouffon que le philosophe. […] Regnard devait plus tard fouailler gaiement le marquis et lui faire danser sa sarabande : « Allons, saute, marquis ! […] Il est d’ailleurs fort important de voir « ce bouffon » ainsi salué par « des marquis de haut apanage » et le chantre de Senlis laisse vraiment trop percer son dépit et connaître la source de son fiel. […] Combien-a-t-il redressé de marquis à gros dos ? […] Il faut lire, dans Les Amours de Calotin, la conversation entre le Marquis qui se plaint de Molière —l’ennemi des marquis — et le Baron qui se plaint de Poisson, coupable d’avoir écrit Le Baron de la Crasse.