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100. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92

Il faut avouer que ces marquis, ces barons, ces Mascarilles en velours et en épée, toute cette petite cour qui lui était livrée avec tant de goût et de grâce, par le roi lui-même, et dont il fit une si franche lippée, c’étaient choses merveilleuses à lui exercer la main. […] Dans Le Bourgeois gentilhomme, Molière nous montre un marquis escroc et une comtesse qui est une franche aventurière ; il nous montre, dans Le Mariage forcé, toute une famille de gentilshommes déshonorée, depuis le père jusqu’à la fille. […] La politesse du marquis, l’étonnement mêlé de peur du bourgeois, sont du plus haut comique. […] Cette fois les marquis sont voués au plus cruel ridicule ; à ce point, qu’une jeune fille qui s’allait marier, après avoir assisté à la première représentation du Misanthrope, ne voulut plus être marquise. […] On peut rencontrer un insolent, disait cette marquise. » Ô parfum !

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