/ 183
173. (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490

Ici Molière imita du moins le romanesque ressort par lequel se dénouait cette intrigue ; car l’apparition du père de Valère et de Marianne est le pendant de l’exilé huguenot qui surgissait à propos pour marier sa fille à Ergaste, le fils du vieil avare Séverin. […] Une fois sa marmite rendue, l’Avare se métamorphose même en un père de famille affectueux et libéral, qui ne s’oppose point au bonheur des deux amants : car il les marie, et les dote de son trésor. […] C’est ainsi qu’après avoir dépensé toute son énergie dans l’algarade faite à Bélise, il n’ose plus souffler mot, quand, resté seul avec sa femme, il apprend d’elle sa ferme résolution de marier Henriette à Trissotin.

/ 183