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129. (1825) Notices des œuvres de Molière (IX) : La Comtesse d’Escarbagnas ; Les Femmes savantes ; Le Malade imaginaire pp. 53-492

Chrysale, qui voit que la science est cause de ce que son pot-au-feu ne va pas bien et de ce qu’on veut marier déraisonnablement sa fille, vante, dans l’intérêt de sa fille et de son pot-au-feu surtout, les avantages de l’ignorance, qui lui paraît être le seul remède à tous ces maux : Clitandre, victime aussi de la pédanterie, ne méprise pas, ne déteste pas pour cela le savoir ; il n’en hait que la charlatanerie, l’apparence fausse et ridicule. […] La pédanterie de Bélise est exaltée et presque visionnaire ; c’est celle d’une vieille fille qui, n’ayant sans doute pas trouvé à se marier, s’imagine qu’elle n’a voulu accepter la main d’aucun homme, et croit qu’ils sont tous amoureux d’elle, même quand ils lui jurent le contraire. […] Tous deux, enfin, sont mariés en secondes noces ; mais c’est ici moins un rapport qu’une dissemblance.

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