La répugnance d’un homme déjà mûr, et prêt à se marier avec une jeune fille, sa répugnance, dis-je, pour un nom de si mauvais augure, n’a donc rien que de très naturel. […] Avec toutes les précautions dont un homme peut être capable, je n’ai pas laissé de tomber dans le désordre où tous ceux qui se marient sans réflexion ont accoutumé de tomber. — Oh ! […] Il n’avait qu’une fille unique, qu’il aimait beaucoup ; l’ayant mariée à un homme qui la trompa, il en mourut de chagrin. […] Après cet éclat, on fut obligé de les marier, et, quelque peu de talent qu’eût Beauval pour le théâtre, Paphetin le reçut au nombre de ses acteurs. […] Beffara, qui a publié l’acte de mariage de Molière, acte qu’il ne sera point inutile de rapporter ici : « Jean-Baptiste Poquelin, fils du sieur Jean Poquelin et de feue Marie Cressé, d’une part, et Armande Gresinde Béjart, fille de feu Joseph Béjart et de Marie Hervé, d’autre part, tous deux de cette paroisse vis-à-vis le Palais-Royal, fiancés et mariés, tout ensemble, par permission de M. de Comte, doyen de Notre-Dame, et grand vicaire de monseigneur le cardinal de Retz, archevêque de Paris, en présence dudit Jean Poquelin, père du marié, et de André Boudet, beau-frère du marié, de ladite Marie Hervé, mère de la mariée, Louis Béjart et Madeleine Béjart, frère et sœur de ladite mariée. » Cet acte est signé S.