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106. (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196

Avec toutes les précautions, dont un homme peut être capable, je n’ai pas laissé de tomber dans le désordre, où tous ceux qui se marient sans réflexion, ont accoutumé de tomber. — Oh ! […] Molière, marié, mais isolé et abandonné, n’avait pour se consoler que cette brave La Forêt, demeurée légendaire et adorée de la postérité, puis une de ses actrices, la de Brie, sa maîtresse, qu’il n’aimait point, mais qui l’amusait. […] Hollandaise abandonnée par ses parents, élevée par une blanchisseuse, mariée à Beauval, applaudie à Paris, morte à soixante-treize ans, après avoir eu vingt-quatre enfants. […] Mariage de Molière « Du lundy vingtiesme (février 1662), Jean-Baptiste Poquelin, fils de Jean Poquelin et de feue Marie Cresé (sic), d’une part, et Armande Grésinde Béiard, fille de feu Joseph Béiard et de Marie Herué, d’autre part, tous deux de cette paroisse, vis à vis le Palais-Royal, fiancés et mariés tout ensemble, par permission de M. Comtes (sic), doyen de Nostre-Dame et grand vicaire de Monseigneur le cardinal de Retz, archevesque de Paris, en présence de Jean Poquelin, père du marié, et de André Boudet, beau-frère dud. marié et de lade dame Herué, mère de la mariée, et Louis Béiard et Madeleine Béiard, frère et sœur de lad. mariée et d’autres, avec dispense de deux bans.

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