Et, d’abord, comment madame Scarron, certainement bien instruite des relations établies entre le roi et madame de Montespan, aurait-elle pu se persuader que madame de Montespan, séparée de son mari, avait d’autres enfants à faire élever que ceux de son commerce avec le roi ? […] » Ces paroles signifient : « Il y a trois ans, quand madame de Montespan vivait bien avec son mari, j’aurais consenti volontiers à élever ses enfants : ainsi qu’on ne croie pas que c’est l’orgueil ou l’ambition qui me font demander un ordre du roi ; qu’on croie encore moins que c’est le désir d’attirer sur moi les regards du prince. » Ici la précaution me semble d’autant plus marquée, que madame Scarron pouvait à bon droit trouver au-dessous d’elle l’éducation des enfants légitimes du marquis de Montespan, bien qu’ils fussent au-dessus des bâtards de la marquise. […] Son mari lui avait fait connaître mademoiselle de Lenclos, quand celle-ci était encore répandue dans la bonne compagnie ; elle n’avait pas cessé d’avoir des relations de société avec elle ; elle en avait d’habituelles avec mesdames d’Heudicourt, de Saint-Géran.