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148. (1848) De l’influence des mœurs sur la comédie pp. 1-221

C’est huit années environ avant sa prise de possession du gouvernement que parut une comédie dont le second titre seul atteste la décadence des mœurs de ce temps : Le Philosophe marié, ou Le Mari honteux de l’être. Est-ce pour mieux faire ressortir leur corruption que Destouches choisit pour son mari honteux précisément un sage dont l’esprit sans cesse fortifié par la lecture, la réflexion et le raisonnement, devait être dégagé des faiblesses vulgaires ? […] Cela n’était nullement supposable, et il a fallu toute l’imminence du danger qui menaçait sa famille, l’avenir perdu de la pauvre Marianne, et enfin l’impossibilité de détromper son mari par d’autres moyens, pour qu’elle s’y résignât. […] Au moins, dit-elle à son mari, ... […] L’estime où l’on vous tient a dissipé l’orage, Et mon mari de vous ne peut prendre d’ombrage.

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