Dans l’École des Maris, Molière a exposé un effet très curieux des fortes préoccupations passionnées. […] Voici comment Molière a fait ressortir cet effet des passions dans le dialogue suivant, emprunte à l’École des Maris : SGANARELLE. […] « L’École des Maris et l’École des Femmes sont d’admirables tableaux de mœurs, des peintures du réalisme le plus saisissant. […] Dans l’École des Maris et dans l’École des Femmes, l’enseignement est exactement le même. […] Mais il n’en est pas moins vrai que les maris qui croient laver leur honneur dans le sang de leur femme et de son amant ne les sacrifient que pour satisfaire l’égoïsme qui les domine et qui les aveugle en ce moment.