Molière ne pouvait manquer d’en avoir rencontré dans ses courses ; et la comtesse d’Escarbagnas était certainement un type de caractère comique, qu’il avait depuis longtemps en réserve dans l’esprit, avant de le faire figurer sur la scène. […] Ce rôle de Bélise, il le faut bien avouer, manque de vérité ; du moins il n’a pas la vérité dramatique, qui n’est autre que la vraisemblance. […] Les Philamintes et les Armandes ne nous manquent point : n’avons-nous pas celles de la politique, celles du romantisme, aussi vaines, aussi dédaigneuses, aussi exclusives que leurs aînées ? […] Cotin n’avait d’abord dit qu’une sottise : plus loin, il débite contre Boileau les plus odieuses calomnies, en l’accusant d’avoir manqué de respect au roi, et d’avoir outragé le parlement, le clergé, la religion même.