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3. (1686) MDXX. M. de Molière (Jugements des savants) « M. DXX. M. DE MOLIÈRE » pp. 110-125

Mais pour ne rien entreprendre sur les devoirs de nos pasteurs et des prédicateurs de l’Évangile, j’abandonne le comédien pour ne parler ici que du poète comique, et pour rapporter de la manière la plus succincte et la plus sèche qu’il me sera possible, quelques-uns des jugements que nos critiques séculiers et réguliers en ont porté. […] Il faut avoir une envie étrange de se munir du nom des auteurs graves, et de se donner des garants d’importance, pour vouloir nous persuader par l’autorité de quelques critiques de réputation qui ont eu de l’indulgence pour Molière, que ces vices qu’il a corrigés fussent autre chose que des manières extérieures d’agir et de converser dans le Monde. […] Ainsi il ne me reste plus qu’à dire un mot de sa manière d’écrire, et de représenter ses pièces de théâtre. […] Mlle Le Fèvre trouve qu’il avait beaucoup du génie et des manières de Plaute et d’Aristophane. […] On voit bien par la manière dont il a confondu les choses, qu’il était franc novice dans la dévotion dont il ne connaissait peut-être que le nom, et qu’il avait entrepris au-dessus de ses forces.

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