Ces documents, par malheur, peuvent faire défaut ; personne n’ignore que Molière n’a point laissé de manuscrits, ou, pour mieux dire, que des mains intéressées ont détruit soigneusement tout ce qui pouvait subsister de son écriture : sans l’invention de Gutenberg, Molière nous serait moins connu qu’Aristophane. […] Malheur irréparable, car ce Tartuffe original, c’était le vrai. […] Et tout cela n’empêcha pas Bossuet de s’écrier : « La postérité saura peut-être la fin de ce comédien qui en jouant le Malade imaginaire reçut la dernière atteinte de la maladie dont il mourut peu d’heures après, et passa des plaisanteries du théâtre au tribunal de celui qui a dit « Malheur à vous qui riez, car vous pleurerez !