En ce moment la princesse arrive sur la scène, se tient à l’écart et paraît inquiète ; elle entend que sa cousine est promise au prince qui l’a demandée, et que ses propres noces seront célébrées le même jour que celles de cette cousine ; le prince, s’apercevant que la princesse les écoute, répond au père, qu’il n’est pas venu à la Cour dans le dessein d’épouser la princesse sa fille, et qu’il a été insensible à l’amour, jusqu’au moment où la vue de sa nièce a commencé à lui inspirer la plus vive tendresse : que cependant leur commune opposition à l’amour lui a rendu trop chère la princesse pour rien entreprendre sans la consulter, et que si par malheur elle était contraire à son mariage, il ne se sent pas capable de s’engager malgré sa volonté.