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153. (1873) Le théâtre-femme : causerie à propos de L’École des femmes (Théâtre de la Gaîté, 26 janvier 1873) pp. 1-38

Elles vont partout où l’on parle d’elles, soit en bien, soit en mal, enchantées si on les flatte, plus contentes encore, à ce qu’il paraîtrait, quand on ne les flatte pas, et ne gardant rancune qu’aux imbéciles qui ne leur adressent ni compliments ni injures. […] Autant le seigneur Arnolphe s’est donné de mal, autant cet étourneau d’Horace prend peu de peine ; il ne fait que paraître le long du mur, le nez au vent et le poing sur la hanche, entassant, Dieu merci, étourderies sur maladresses, et le pauvre petit espalier ensorcelé lui tend amoureusement toutes ses branches, secouant au-devant de la jeunesse qui passe le trésor de ses premiers fruits. […] D’ailleurs, je crois qu’on s’exagère en général l’influence de la Muse, soit en bien, soit en mal.

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