On objecte que l’Avare, se soumettant encore à un certain faste, n’est pas l’avare pur ; on répond que l’Avare pur ayant cent mille livres de rentes et vivant avec 10 sols par jour, ne donnerait au parterre que le plaisir de la singularité, on dirait c’est un personnage de petites maisons (voir l’excellent M. […] [Acte premier, scène III] Scène III Clitandre, Henriette Mais, puisqu’il m’est permis, je vais à votre père, Madame… Invraisemblance peut-être nécessaire à l’art dramatique, mais d’autant plus grande ici que Clitandre est courtisan, et que la première habitude de cette classe d’hommes est de distinguer avec beaucoup de finesse, dès le premier jour qu’ils vont dans une maison, la manière dont l’autorité y est distribuée. […] Je proposerais de remplacer cette scène par celle d’une servante qui se présenterait pour entrer dans la maison et qu’on ne recevrait pas parce qu’elle manquerait à parler Vaugelas : On lui donnerait d’ailleurs les meilleurs répondants ; Chrysale en voudrait, Bélise jouerait le pédant comme elle le fait et s’efforcerait de voir si on ne pourrait pas en tirer parti pour le beau langage. […] Je sortirais sur le champ d’une maison où je trouverais des bécasses de cette force.