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24. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434

Nos grands hommes, autant de marionnettes dont le fil est tenu par des mains déliées et cachées ; héros, tant qu’ils obéissent aux passions populaires, martyrs, s’ils veulent briser cet esclavage ! […] Et enfin, tout d’un coup, voilà la jeune femme qui se prosterne vivement, qui s’empare de la main de mademoiselle Mars avec des sanglots et des larmes. « — Madame ! […] L’homme, de son côté, tout honteux d’être si ému, s’était retourné contre la muraille, et il tenait sa tête dans ses mains ; ses épais cheveux, mal en ordre, retombaient sur ses mains, et il pleurait. […] — Et quoi de triomphant, dans ce style muqueux, morose et glaçant d’une main lourde et dolente ? […] Ordinairement un jeune clerc de notaire apportait cette quittance, cruelle à signer, et mademoiselle Mars la signait d’une main ferme.

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