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138. (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454

Ce qui est admirable, c’est que, comme elle était alors la maîtresse du comte de Modène, les moliéristes ont prétendu qu’elle ne pouvait pas avoir été celle de Molière lui-même. […] Sur un désir qu’exprime Mme de Calvimont, sa maîtresse, Daniel de Cosnac, gentilhomme de la Chambre, appelle au château la troupe de Molière. […] On se révolte, et l’on a raison, à la seule pensée que Molière ait épousé une Armande qui risquait d’être sa propre fille ; mais, hélas, quand il n’aurait épousé que la fille de sa vieille maîtresse, en dépit de la mère, après neuf mois de résistance, et dotée des économies de Madeleine, dont il recueillit plus tard la succession tout entière, le malheureux grand homme en serait-il plus excusable ?

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