Cependant on y reconnoît dans le jeu des personnages, une source de vray comique ; peres, amans, maîtresses, valets, tous ignorent mutuellement les vûës particuliéres qui les font agir, ils se jettent tour à tour dans un labyrinthe d’erreurs qu’ils ne peuvent démêler. […] Il a aussi substitué un bouquet de fleurs au présent du moineau que Mirtil donnoit à sa maîtresse. […] Clitandre & Adraste, à la faveur de leur déguisement, trouvent le moyen d’entretenir leurs maîtresses en particulier, quoique Sganarelle & Dom Pédre soient sur la scéne :64 dans l’étourdi,65 dans l’école des maris,66 dans le malade imaginaire, des amans, qui ne peuvent s’expliquer autrement, déclarent tout haut leur passion à l’objet aimé, en présence même des personnes à qui ils ont intérêt de cacher leurs sentimens.