Car la coquetterie après tout est un vice, et le poëte était maître de le rendre odieux; mais il nous représente sa Célimène si irrésistiblement, si fatalement entraînée sur la pente de ce défaut; il nous la dépeint si gracieuse, si vive, si spirituelle; il oppose avec tant d’adresse à ses défauts la pruderie, plus odieuse que la coquetterie, que, subissant le charme de son art séducteur, on est bien près de pardonner et de s’écrier avec Alceste : « Sa grâce est la plus forte44 !