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3. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. Des Vers & de la Prose dans les Comédies. » pp. 103-117

Il ne rejoua l’Avare qu’un an après : le public, qui, à la longue, se rend toujours au bon, donna à cet ouvrage les applaudissements qu’il mérite. […] Convenons cependant qu’une piece versifiée a un mérite de plus. […] Si on s’avise de faire une tragédie en vers blancs, & de la jouer sur notre théâtre, la tragédie est perdue ; dès que vous ôtez la difficulté, vous ôtez le mérite ». […] On voit par cet exemple que les vers blancs ne seroient pas ridicules sur nos théâtres ; mais je crois aussi qu’ils n’ajouteroient aucun mérite à une comédie. […] Il ne faut pas remonter si haut pour trouver des Poëtes qui se sont fait un plaisir de vaincre sur la scene précisément les difficultés qui, loin d’ajouter au mérite de la piece, la gâtent.

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