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188. (1882) L’Arnolphe de Molière pp. 1-98

— Jusque là, qu’étudiant Térence avec Monsieur le prince de Conti, il allait, en sortant, sur le Pont-Neuf, s’offrir à l’Orviétan, pour lui remplacer son pître, pendu pour ses mérites ou mis à mal par les médecines de son maître. […] La Providence, qui veut qu’Arnolphe soit berné selon ses mérites, prend toujours soin de lui adresser le jeune éventé : et instruit par lui de toutes choses, ce routier de la galanterie ne peut cependant parer aux ruses naïves d’une innocente ! […] On continua, certes, à la fronder ; mais il vint tant de monde Que jamais sujet important Pour le voir n’en attira tant, continue le bon gazetier ; il avoue d’ailleurs que la chose mérite d’être vue, à cause des naïvetés d’Agnès, et il conclut avec prudence : Voilà dès le commencement Quel fut mon propre sentiment ; Sans être pourtant adversaire De ceux qui sont d’avis contraire…… Si le roi était pour, en effet, le grand Condé paraissait très réservé ; le prince d’Enghien était contre.

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