Les comédies qui réunissent le comique à une saine morale sont excellentes ; celles qui ne sont que comiques peuvent être très bonnes ; celles dont la morale fait l’unique mérite, usurpent le titre de comédie ; celles qui n’instruisent pas le spectateur & qui ne le font pas rire, sont des monstres dont on ne doit point parler. […] Mais ne nous laissons pas corrompre par de grands mots : rions de la peine qu’ils prennent pour cacher leur impuissance, & pour se faire un mérite de cette même foiblesse qui leur a fait prendre la route la plus facile, au hasard de fournir une carriere infructueuse. […] Commençons par le moindre de ses mérites.