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76. (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180

Ma pensée, en écrivant ces légendes, c’est que les grands hommes forment partout la patrie ; et je m’instruis à respecter en eux la mémoire de nos pères. […] Puisse au moins le récit de sa vie rendre chère à tous, en sa personne, la mémoire de tant d’hommes qui, malgré leurs tristesses, n’ont voulu, en prenant la parole en ce monde, que faire entendre une voix consolante ! […] La mémoire de l’oncle Budé lui était restée si chère qu’il voulut être enterré près de lui. […] Les vers de Cléante étaient dans toutes les mémoires, circulaient de bouche en bouche, et faisaient que la pièce était de jour en jour plus désirée du public ; mais la cabale n’en était aussi que plus épouvantée et plus violente. […] En présence de son théâtre fermé, brochures, libelles, mémoires, satires, sermons, mandements et chansons se croisèrent.

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