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91. (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405

La famille des Poquelin ne put voir sans un vif déplaisir le fils aîné, qui avait reçu une éducation exceptionnelle, renoncer aux professions régulières et embrasser une carrière qui, dans les classes bourgeoises surtout, était en méchant renom. […] La méchante intention de M. de Ratabon était apparente. […] La critique intervint aussi pour discuter, au point de vue littéraire, le succès de la nouvelle pièce ; Donneau de Vizé s’exprime comme il suit : « Cette pièce a produit des effets tout nouveaux : tout le monde l’a trouvée méchante, et tout le monde y a couru. […] Il est possible, comme on voit, de recueillir des indications intéressantes dans cette rapsodie, où il n’a manqué que le talent pour venir en aide à la méchante volonté. […] On n’a pu extraire de cette pièce qu’une caricature assez méchante de Molière jouant la tragédie.

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