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87. (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461

Pour dire un méchant drôle, on disait un violon. […] Je commencerai par ce dernier point, parce qu’il est, ce qui paraîtra singulier au premier abord, le plus facile à éclaircir ; il ne me faudra, pour cela, que trois lignes, que j’emprunterai au méchant petit pamphlet, déjà cité tout à l’heure. […] C’était à lui qu’on jouait les méchants tours ; c’était lui qui recevait les coups de bâton. […] C’est assez de ces plates critiques, méchantes à tous les titres. […] Il les regardait de haut, moins comme des œuvres méchantes que comme de méchantes œuvres, et lui, qui était, « par caractère, doux et complaisant », comme l’a dit la bonne vieille comédienne, qui esquissa sa vie vers 1740, il semblait avoir alors je ne sais quel air d’altier mépris, que les sots prennent pour de l’orgueil.

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