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58. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215

Il a commencé par renier son père et sa mère, il finira par renier son Dieu. […] Il y avait dans ce rire des grincements de dents, des douleurs infinies, les larmes des filles pleurant sur le sein de leur mère… ce que la fille de Jephté pleurait sur la montagne ; le déshonneur des vieillards, le désespoir des amants. […] La jeune fille part demain pour la cour et elle fait ses adieux à sa mère, aux vignes, aux bois, aux cloches lointaines, aux oiseaux, à tout le monde, excepté au pauvre Bragelone. […] On ne quittait pas Louis XIV, quand on s’appelait madame la duchesse de Vaujours, et qu’on était trois fois mère, avec aussi peu de sans-gêne que si l’on eût été une comédienne à la mode, en puissance de quelque duc et pair ! […] Accablé de cette misère, il s’en revint chez lui en grand deuil ; il s’enferma dans un vieux château, non loin de Toulouse, et quand ses enfants lui demandaient des nouvelles de leur mère : — Elle est morte, répondait M. de Montespan.

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