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32. (1705) La vie de M. de Molière pp. 1-314

Sa mère s’appelait Boudet : Elle était aussi fille d’un Tapissier, établi sous les mêmes piliers des Halles. […] La mère ne pensait à rien moins qu’à ce qui arriva dans la suite ; et occupée seulement de l’amitié qu’elle avait pour son prétendu gendre, elle ne voyait rien qui dût lui faire faire des réflexions. […] Pendant ce séjour, qui dura tout l’Été, Molière fit plusieurs voyages à Paris, pour se préparer une entrée chez Monsieur, qui lui ayant accordé sa projection, eut la bonté de le présenter au Roi et à la Reine mère. […] Mais il savait que la mère avait d’autres vues qu’il aurait de la peine à déranger. […] Mais cet éclaircissement causa un vacarme terrible ; la mère donna des marques de fureur et de désespoir, comme si Molière avait épousé sa rivale ; ou comme si sa fille fût tombée entre les mains d’un malheureux.

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