Molière ne connut la mère qu’en 1645 environ. […] Madame Molière y est nommée, non pas Françoise, mais Armande-Grésinde ; elle y est déclarée fille de Joseph Béjart et de Marie Hervé, père et mère de celle dont on voulait qu’elle fût la fille ; et cette mère prétendue, Madeleine Béjart, y figure, comme témoin, sous la qualité de sœur de la mariée. […] L’acte de naissance de Françoise nommait le père aussi-bien que la mère. […] L’aïeule fut la mère, la mère une sœur, et l’oncle un frère : c’était comme une comédie qu’ils jouaient ; et ils en avaient l’habitude. Une bonne dot à la fille, un dédommagement à la mère, et des présents aux autres Béjart, rendirent cet arrangement facile.