Si le personnage se fait de sang froid une longue récapitulation de ce qu’il sait déja, la mal-adresse de l’Auteur perce ; l’exposition est mauvaise, parcequ’il n’est pas naturel qu’un homme se fasse confidence à lui-même d’une chose qu’il n’ignore pas : mais l’exposition est bonne, si les événements passés causent à ce même personnage assez de joie ou de chagrin pour que ses transports le forcent comme malgré lui à se les rappeller. […] Je n’en donnerai même qu’un extrait, parcequ’elle m’a paru trop longue. […] A quoi bon cette longue confidence ? […] Nous nous étendrons plus au long sur ce défaut, quand nous traiterons des pieces à caractere.