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82. (1823) Notices des œuvres de Molière (VII) : L’Avare ; George Dandin ; Monsieur de Pourceaugnac ; Les Amants magnifiques pp. 171-571

C’est une leçon que le monde leur donne quelquefois, et qu’ils n’ont pas besoin de venir chercher au théâtre où elle ne leur profiterait guère : cette leçon, d’ailleurs, ne serait pas une répréhension suffisante d’un désordre qui viole les lois divines et humaines ; et la Muse de la comédie n’a pas caractère pour prêcher en matière aussi grave sur le ton qui conviendrait. […] Robinet, dans sa gazette rimée, rendant compte de la première représentation donnée au public, s’exprime en ces termes : L’original est à Paris ; En colère, autant que surpris, De l’y voir dépeint de la sorte, Il jure, il tempête et s’emporte, Et vent faire ajourner l’auteur, En réparation d’honneur, Tant pour loi que pour sa famille, Laquelle en Pourceaugnacs fourmille.

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