/ 188
83. (1705) La vie de M. de Molière pp. 1-314

Le Roi connaissant le mérite de Molière, et l’attachement particulier qu’il avait pour divertir Sa Majesté, daigna l’honorer d’une pension de mille livres. […] Et l’on rapporte dans deux livres de remarques que Mr de Mauvilain, et lui, étant à Versailles au dîner du Roi, Sa Majesté dit à Molière : « Voilà donc votre Médecin ? […] Cependant la foire valut plus de vingt mille livres à Raisin. […] Cependant cet habit, que Molière donnait avec tant de plaisir, lui avait coûté deux mille cinq cents livres, et il était presque tout neuf. […] Les Hypocrites avaient été tellement irrités par le Tartuffe, que l’on fit courir dans Paris un livre terrible, que l’on mettait sur le compte de Molière pour le perdre.

/ 188