Les pièces de Congreve sont pleines des réminiscences de Molière, et cinquante ans plus tard, l’abbé Prévost, dans sa gazette littéraire, le Pour et le Contre, qui est l’aïeule de notre revue britannique, constatait l’immense succès qu’obtenait à Londres le théâtre de Molière. […] C’est avec lui qu’il avait médité ses vastes projets de réforme littéraire, et il revint en Espagne, proclamant dans une préface, qui fut une sorte de manifeste, la nécessité, pour la comédie espagnole, de se mettre pour un temps à l’école de Molière. […] Croyez-vous qu’ils s’en battront moins bien, pour avoir pris, entre deux nuits passées aux avant-postes, cette récréation toute littéraire ?