Il est donc heureux pour la scène française qu’il ait vécu dans les premières années de Louis XIV ; c’est un bonheur non moins grand pour le monarque, car le siècle qui porte son nom eût perdu le plus beau fleuron de sa couronne littéraire. […] Ce n’est pas ici de la critique littéraire, c’est de la dénonciation bien caractérisée. […] Il était fort du suffrage de la plus haute puissance littéraire de son temps. […] Mais, il faut le dire à la gloire du grand siècle littéraire, tous les hommes supérieurs surent se connaître et s’apprécier : Corneille, Racine, Molière, Boileau, La Fontaine, se sont mutuellement jugés comme la postérité les juge, et les noires atteintes de l’envie n’ont jamais troublé cette noble et poétique union formée par l’estime et cimentée par l’amitié. […] Quant à L’Hypocrite de l’Arétin, voici de quelle manière en parle Ginguené dans son excellente Histoire littéraire d’Italie : on jugera par cette rapide analyse de la foi que mérite l’assertion de M.