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19. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IX. De l’Adultère et des Amours faciles. » pp. 166-192

Chantons tous de l’Amour le pouvoir admirable ; Chantons tous dans ces lieux Ses attraits glorieux ; Il est le plus aimable Et le plus grand des dieux. […] Nous suivons de Bacchus le pouvoir adorable ; Nous suivons en tous lieux Ses attraits glorieux ; Il est le plus aimable Et le plus grand des dieux. […] Et l’Amour est un dieu qu’on adore en tous lieux. […] Mêlons donc leurs douceurs aimables, Mêlons nos voix dans ces lieux agréables, Et faisons répéter aux échos d’alentour Qu’il n’est rien de plus doux que Bacchus et l’Amour634. […]   C’est la même leçon tendrement corruptrice que chantent en sérénade à Julie les musiciens d’Eraste dans M. de Pourceaugnac : Répands, charmante nuit, répands sur tous les yeux          De tes pavots la douce violence, Et ne laisse veiller en ces aimables lieux Que les cœurs que l’amour soumet à sa puissance.

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