J’aurais pris la liberté de dire à Molière lui-même, ces quatre derniers vers sont bien persuasifs dans la bouche d’un fourbe qui veut faire accepter ses bons offices par un jeune étourdi ; les deux, qui les précèdent, plus immoraux et sans finesse, remplissent-ils aussi bien le but de Mascarille ? […] Dans la comédie de Molière, Léonore, qui jouit d’une honnête liberté, tient la conduite la plus irréprochable, tandis qu’Isabelle, poussée à bout par la sévérité de son tuteur, se permet les démarches les plus hasardées.