C’est un de ces caprices allègres et charmants où s’ébat, le bonnet sur l’oreille, le cœur sur la main, le mot vif sur la langue, le libre génie français. […] Quel plaisir parfait on éprouve à écouter cette langue impérissable et jeune ! […] Ces Italiens qu’il étudiait, les Scaramouche et les Trivelin, avaient le geste délié autant que la langue. […] Il avait fait de longs efforts pour se débarrasser d’une certaine volubilité de la langue qui affectait son débit lorsqu’il avait abordé le théâtre. […] Encore un coup, ce n’était pas le goût des discours et le prurit de la langue qui poussaient Molière à parler en public, mais l’âpre besoin d’expliquer ses idées et son but.