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4. (1874) Leçon d’ouverture du cours de littérature française. Introduction au théâtre de Molière pp. 3-35

Nous ne parlons pas, bien entendu, de la Cantilène de Sainte-Eulalie, qui, après le serment de Strasbourg, est le premier monument connu de la langue française. […] Un fait nouveau se produit au XIe siècle : c’est une première immixtion de la langue vulgaire dans les récitatifs dialogués de l’Église. […] En langue vulgaire, nous avons un fragment d’un poème « ludus » sur la résurrection du Sauveur, trouvé en 1834 dans un manuscrit de la bibliothèque nationale. […] Le XVe siècle fut peut-être l’âge le plus critique de la langue française. […] La langue est nette, claire, ferme, de bon aloi : elle a la marque du génie.

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