Les questions sur la langue sont innombrables ; elles viennent à tout propos. […] Les discours de Cathos et de Madelon, dans Les Précieuses de Molière, renferment les plus ridicules, une partie des autres a passé dans la langue et ne la dépare point. […] La diphtongue oi venait probablement des Celtes, comme le gaulois, et elle n’avait pas rebuté les Francs venus de la Germanie : les autres langues de l’Europe ne l’admettaient pas. […] Les vers les plus nobles, les plus doux, les plus sublimes de la langue, se terminent par des monosyllabes formés de cette diphtongue. […] Henri Estienne ne prétend pas que tous les changements survenus dans la langue sous les derniers Valois aient eu pour unique cause le courtisanisme.