« Molière, pour nous donner sur la scène un tableau fidèle de la vie civile, dont le théâtre est l’image, étudiait avec soin le geste, le ton, le langage de tous les sentiments dont l’homme est susceptible dans toutes les conditions. […] La première scène est aussi heureuse que neuve, aussi simple que vive ; au lieu de ces confidences que l’on y emploie si ordinairement, une vieille grand-mère, scandalisée de ce qu’elle a pu voir de peu séant chez sa belle-fille, sort en donnant à ceux qui composent cette maison des leçons aigres qui les caractérisent tous : car on distingue le vrai jusque dans le langage de la prévention.